Grâce à la volonté et aux efforts de personnes sensibilisées aux besoins des femmes incarcérées, la Société Elizabeth Fry du Québec fut fondée en 1977. À cette époque, les organismes communautaires œuvrant auprès des personnes judiciarisées étaient peu nombreux. Particulièrement en ce qui concernait les femmes qui ne disposaient d’aucune ressource d’accueil à leur libération.

Son conseil d’administration, conscient des difficultés et du défi que représente la réinsertion sociale, a travaillé pour mettre sur pied une première maison de transition afin d’offrir aux femmes à leur sortie de prison un milieu de vie leur permettant de se réinsérer. Ainsi, la Maison Thérèse-Casgrain a pu ouvrir ses portes en août 1980 et y accueillir ses premières résidentes.

Cette tâche d’accompagnement, d’information, d’orientation et de soutien, la Société Elizabeth Fry du Québec s’y consacre depuis plus de 35 ans. Elle s’est donné comme mandat de créer des services pour les femmes ayant des démêlés avec la justice afin de faciliter leur intégration dans la communauté.

Au fil des ans, la Société a mis sur pied plusieurs programmes dans le but de répondre aux besoins spécifiques des femmes en justice pénale : maison de transition, activités et programmes en prison, programme de prévention des délits à caractère économique, services juridiques, centre en région et réseaux de bénévoles. Elle a surtout grandi en lien avec les besoins de sa clientèle qui sont de plus en plus nombreux et complexes.

Ce défi, la Société Elizabeth Fry du Québec a su le relever grâce à l’appui d’individus et de corporations sensibilisés et engagés prêts à soutenir son œuvre.