Le programme de surveillance
communautaire a vu le jour en 1998.
Il s’agit d’un programme financé par les
Services correctionnels du Québec qui permet aux organismes
communautaires d’assurer la surveillance et le suivi de
la clientèle provinciale en communauté.
La clientèle référée se distingue
par trois types de statut légal : sursis d’emprisonnement,
libération conditionnelle et probation.
Les agentes de surveillance communautaire responsables de
ce service supervisent en moyenne 220 femmes sur une base mensuelle,
ou plus, selon les exigences requises à leur ordonnance.
Elles doivent veiller à ce que les femmes respectent les conditions
inhérentes à leur ordonnance, en plus d’offrir
conseils et assistance dans leur milieu.
Les agentes de surveillance ont le mandat
légal des
dossiers référés dans le cadre d’une
ordonnance de sursis. Concernant les dossiers référés
dans le cadre d’une ordonnance de probation ou d’une
libération conditionnelle, le mandat légal revient à l’agente
de liaison, mais la responsabilité de la surveillance
demeure aux agentes de surveillance. Dans tous les
cas, les agentes de surveillance communautaire demeurent en
lien avec les agents de liaison du bureau de probation.
Les femmes référées dans le cadre d’une
ordonnance de sursis proviennent de la cour municipale ou du
Palais de justice. Celles faisant l’objet d’une libération
conditionnelle et d’une probation proviennent de la Maison
Thérèse-Casgrain au moment de leur fin de séjour.
Ces dernières qui n’ont pas terminé leur
sentence continuent d’être supervisées légalement
sur une base externe et peuvent, par la même occasion,
préserver un lien avec la ressource qui les a accueillies.
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