Plusieurs organismes communautaires et étatiques de l’étranger s’intéressent à l’approche québécoise en matière de réinsertion sociale des femmes.

Cette année, la Société Elizabeth Fry du Québec a accueilli une délégation algérienne constituée de cinq hommes et une femme, fonctionnaires et représentants de la communauté civile. Accompagné par une organisatrice de l’ONU, le groupe est venu s’informer sur les divers services de la SEFQ et faire une visite de la Maison Thérèse-Casgrain.

De plus, la SEFQ a continué à collaborer avec un groupe de personnes et de représentants d’organismes français qui cherchent à structurer un service d’accompagnement à la réinsertion sociale des personnes sortant de prison en France. Leurs membres, représentés par l’Aumônier de la Prison de Saint-Quentin-Fallavier, veulent s’inspirer des initiatives et des structures déjà opérationnelles au Québec qui visent de façon prioritaire la formation professionnelle, le retour à l’emploi, la santé et le logement.

Le modèle québécois de réinsertion sociale des personnes judiciarisées intéresse également la Belgique. L’article de Sophie Mangado, Un modèle québécois pour penser la sortie de prison, paru en mai 2016 dans la revue belge Alter Échos, nous donne plus de détails.